anon

joined 2 years ago
[–] anon@kbin.social 3 points 2 years ago (11 children)

Observateur distant de l’actualité judiciaire française, j’ai une hypothèse (superficielle à ce stade) que les récidivistes et réitérants représentent une part disproportionnellement élevée des délits et crimes.

Les preuves dont je dispose sont essentiellement anecdotiques : des faits divers rapportés dans la presse dont les auteurs étaient déjà très “défavorablement connus” pour des faits similaires, selon la formule consacrée. Certains en ont appelé au retour des peines plancher, ou l’instauration de peines exponentielles.

Existe-t-il des données publiques juxtaposant le nombre de délits et de crimes commis en France d’une part, et les antécédents judiciaires de leurs auteurs d’autre part ? Ce qui permettrait de faire une analyse de Pareto (et le cas échéant rejeter cette hypothèse).

[–] anon@kbin.social 15 points 2 years ago

I think I speak for most of the world when I say “Netflix still does DVDs??”

I mean, you literally do, because that service apparently only existed in the US.

[–] anon@kbin.social 1 points 2 years ago (1 children)

According to the [GeekBench 6] test, the M3 performed over 20% faster than both chips [M2 Max and M2 Pro] and scored 3,472 points in the single-core tests and 13,676 points in the multi-core tests. The numbers place the M3 above its predecessor, the M2 Max and M2 Pro [even though the M3 has fewer cores].

Source: https://hypebeast.com/2023/3/apple-m3-chipset-performance-estimation-report

[–] anon@kbin.social 2 points 2 years ago

I agree with you.

A company’s core business and skillset is rarely to manage an on-prem IT infrastructure, which is a highly complex endeavor these days. Security most always benefits from being put in the hands of cloud providers such as Microsoft, Amazon, or Google, who can mobilize the best talent and apply economies of scale and modern best practices to cybersecurity across an entire stack.

It also means far fewer liability headaches for the companies that transfer this difficult and onerous responsibility to cloud providers. It’s not even necessarily cheaper to go full cloud; I’ve seen multiple examples where it wasn’t, but the reduction in complexity and liability made common sense. So even the “LaTe-StAgE CaPiTaLiSm!!” claim is just a tired trope at this point.

It’s easy to focus on one publicized exploit of Microsoft’s cloud like this one, and not see the other side of the argument of how many exploits were avoided over the years by not having individual companies manage their own servers. It’s still entirely plausible that the general move to cloud infrastructure since the late 2000s is a net win for cybersecurity in aggregate.

I would also add that whether other cloud customers might be breached simultaneously in the extremely rare event of a cloud-wide exploit is not a consideration when a company decides to move from on-prem to cloud. It’s just a Moloch problem that doesn’t and shouldn’t concern them.

[–] anon@kbin.social 4 points 2 years ago (1 children)

C’est trendy de taper sur MacOS mais c’est un excellent OS du quotidien, moderne, basé sur UNIX, performant, privacy-friendly, et qui marche “out of the box”. Le gaming est décevant mais pour tout le reste je plussoie.

[–] anon@kbin.social 10 points 2 years ago (3 children)

Le pire, ce sont les sites qui tronquent silencieusement les mots de passe trop longs au lieu de les rejeter…

[–] anon@kbin.social 0 points 2 years ago (1 children)

Interesting - do you have more details about that? I would expect the “top 1K” query to show the leftovers, which would have become the next most top/controversial/etc after the original top 1K got nuked.

[–] anon@kbin.social 3 points 2 years ago

Cela m’a fait rire (jaune).

[–] anon@kbin.social 7 points 2 years ago* (last edited 2 years ago) (3 children)

Cette question se pose également dans la perspective, non pas de faire le choix entre sauver l’humanité ou la planète Terre, mais dans celui de laisser la technologie graduellement remplacer la biologie.

L’un des fondements du transhumanisme est l’idée que la prochaine évolution d’Homo sapiens ne sera pas biologique, mais technologique. Il suffit pour s’en convaincre de constater qu’Homo sapiens d’aujourd’hui est identique à celui d’il y a 200.000 ans. A l’inverse, la technologie croit à une vitesse exponentielle ; y compris dans les domaines de la médecine et de l’intelligence artificielle, qui impactent ou concurrencent l’humain.

En extrapolant, se pose l’expérience de pensée du “bateau de Thésée” appliquée à nos corps. Personne ne remet en question qu’un homme équipe de lunettes n’est plus humain ; ni celui doté d’une prothèse de jambe ; ou d’un pacemaker ; etc.

Mais si l’on continue de remplacer ou d’augmenter les fonctions corporelles grâce à la technologie, à quel moment l’individu n’est plus un Homo sapiens, mais une nouvelle espèce (“cyborg”) ? Quid si le génie génétique permet de concevoir des humains davantage adaptés au monde moderne ? A l’exploration spatiale ? A abandonner le tribalisme et sa violence qui caractérisent nos cerveaux de primates ?

Car par ailleurs, si l’on refuse de “cybernétiser” les humains, ils seront de plus en plus à la traîne face à l’intelligence artificielle et ses instantiations physiques (robots de plus en plus agiles, performants, et passablement humanoïdes). Quid si ces humanoïdes atteignent la sentience ? Devrions-nous les traiter comme nos subordonnés, ou comme nos enfants aptes à prendre notre relève dans l’univers ?

Est-il finalement souhaitable de prendre le contrôle de l’évolution humaine, grâce à la technologie (y compris génie génétique), plutôt que de laisser l’évolution, processus éminemment lent et stochastique par nature, faire son œuvre avec tous les “déchets” qu’elle engendre (mutations délétères qui tuent par millions) ?

Et si au final nous pouvions (grâce à la technologie) donner naissance à une nouvelle espèce, à l’intelligence et aux performances supra-humaines, ne serait-ce pas une forme de spécisme (c’est à dire de racisme appliqué aux espèces plutôt qu’aux races) que de refuser de faire converger l’humanité en elle, et de laisser derrière nous notre passé d’Homo sapiens, tout comme Homo sapiens a laissé derrière lui Néanderthal et Cromagnon ? L’humanité se limite-t-elle à sa forme actuelle, que nous aurions arbitrairement choisi de figer dans le temps par égoïsme envers nos ancêtres et nos successeurs possibles ?

spez : je recommande la lecture du livre de Ed Regis “The Great Mambo Chicken or the Transhuman Condition” sur le sujet. Drôle et provocateur.

[–] anon@kbin.social -2 points 2 years ago* (last edited 2 years ago) (1 children)

Les arguments devraient être jugés bons ou mauvais indépendamment du messager.

Mais puisque l’on parle de lui, la DGSE représente 6 de ses 40 années de carrière. Il est d’abord et avant tout un haut fonctionnaire français qui a roulé sa bosse et a été témoin des changements de la société française depuis le début de sa carrière en 1968.

[–] anon@kbin.social -3 points 2 years ago

Cette marche vers la sécession a tétanisé nos élites, qui en ont vite perçu le potentiel explosif. Mais, au lieu de la bloquer, puis de mener une stratégie patiente de roll back, elles se sont contentées d’un containment à court terme, à coups de subventions et reniements clientélistes, enrobés dans un discours fumeux de dénégation ou d’euphémisation, visant à acheter la paix sociale au jour le jour.

Mais tant va la cruche à l’eau qu’elle se casse. Quand les diasporas, en gonflant démesurément (au bas mot 5 millions d’admissions supplémentaires depuis 2005), atteignent une masse critique qui les rend confusément conscientes de leur force irrésistible, quand les compromissions et les concessions unilatérales deviennent autant d’aveux de faiblesse appelant à la transgression, quand ces contre-sociétés portent l’audace à s’ériger en souverainetés concurrentes sur un même espace «un et indivisible», eh bien, le couvercle de la Cocotte-Minute finit par sauter, dès que l’occasion se présente.

En 2005, une première éruption en chaîne avait servi d’avertissement. Hors la tentative d’apaisement budgétaire par la «politique de la ville», il n’en a été tenu aucun compte. Le déchaînement des jours derniers, d’une tout autre envergure, n’est que l’aboutissement de cet aveuglement.

LF:
Qu’est-ce qui vous semble différent par rapport au scénario de 2005?

PB: Je veux être honnête avec vos lecteurs. Je ne possède aucune information qu’ils n’ont pas. Je m’efforce seulement d’analyser les choses, selon deux principes très simples: d’une part, les causes entraînent des conséquences («ce qui doit arriver arrive»), d’autre part, le seul critère décisif pour évaluer une situation de conflit est le rapport de force. Il n’est pas inutile de rappeler, d’abord, que des émeutes isolées sont monnaie courante depuis quarante ans, aux quatre coins du pays, sous l’étiquette technocratique de «violences urbaines». Au point que plus personne ne leur prête attention, comme si elles faisaient partie du paysage. Erreur fatale.

L’embrasement de 2005 nous a enseigné qu’il suffisait d’une étincelle pour mettre le feu à la plaine. On a donc retrouvé ces jours-ci plusieurs traits de ce qui s’est passé il y a dix-huit ans.

Même démarrage, consécutif à une présumée «bavure» policière. Même violence polymorphe à triple finalité: «métapolitique» (contre tout ce qui représente la France et son État), utilitaire (pillages d’envergure), gratuite (vandalisme nihiliste). Mêmes auteurs quasi-exclusifs: les jeunes hommes de banlieue, où ils font régner la loi du plus fort. Même ressemblance apparente avec les flambées racialisées des «ghettos» américains. Même prédilection pour la nuit, à l’instar de toutes les guérillas du monde. Même cadre exclusivement urbain.

Même restriction, de part et d’autre, quant à l’usage des armes les plus létales, à la différence, cette fois, des États-Unis. Mais, aussi, même impuissance des forces de l’ordre, pourtant mobilisées à leur maximum, à calmer une mer démontée. On veut également croire au caractère pareillement spontané de cette explosion «façon puzzle», sans coordinateur national, ni encadrement militant: on ne discerne toujours pas de comité central, de «shura» islamique ou de syndicat de dealers, à la manœuvre derrière les «casseurs». On ne discerne pas non plus l’émergence d’un mouvement ayant le retentissement et la pérennité de «Black Lives Matter», la tentative de récupération initiale par le clan Traoré relevant de la parodie.

Mais, au-delà de ces similitudes avec le passé, les différences sont éclatantes et vont toutes dans le sens d’une exceptionnelle aggravation de «quantité», mais aussi de «qualité».

En termes d’amplitude, les statistiques officielles donnent à penser - aux historiens de le vérifier - que rien de comparable ne s’est produit dans les villes françaises depuis la Révolution de 1789 ou, au minimum, les semaines ayant suivi la Libération. En particulier, on ne peut être qu’effaré par l’extraordinaire prolifération de la dimension délinquante, sorte de jaillissement paroxystique de la surcriminalité endémique des diasporas. Malheureusement, ces informations taisent le nombre de protagonistes, que l’on peut évaluer très approximativement entre 100.000 et 200.000 personnes (en appliquant le ratio optimiste de 1 % aux effectifs appréhendés chaque nuit). Estimation au doigt mouillé, mais qui permet, au moins, de mettre en doute le cliché rassurant de «l’infime minorité».

LF:
Quels sont les changements de nature de ces émeutes?

PB: Ils sont, à mon avis, de trois sortes.

Le premier tient au rôle décuplé des réseaux sociaux, devenus à la fois des accélérateurs de concurrence mimétique et des multiplicateurs de transparence en temps réel. Impact malaisé à mesurer, mais probablement majeur.

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